Selon les théories de la cognition incarnée, le fonctionnement cognitif est tributaire des mécanismes perceptivo-moteurs sous-jacents à nos interactions quotidiennes (passées et présentes) avec l’environnement : la cognition se construit dans une dynamique temporelle et contextuelle où l’action occupe une place centrale. Dans ce cadre théorique, nos travaux visent principalement à préciser la nature des interactions entre perception, action et attention. Nous tâchons notamment d’envisager cette dynamique à travers la perspective des modèles dynamiques de la mémoire et de l’apprentissage, avec comme finalité notable de mieux comprendre comment la sensorimotricité (e.g., une activité physique quotidienne) influence le fonctionnement cognitif.

Présentement, cette réflexion fondamentale est opérationnalisée dans plusieurs cadres/contextes expérimentaux différents ayant notamment trait :

• à l’influence de l’improvisation dansée sur l’écologie de l’attention des danseurs 

• à la question des interactions entre l’attention et la douleur ressentie lors d’un effort physique 

• aux liens entre hypnose, attention et imagerie mentale 

• à la construction de l’espace lors de l’utilisation des dispositifs de suppléance perceptive.

• aux effets de compatibilité Stimulus-Réponse