Mes travaux de recherche s’intéressent aux processus par l’intermédiaire desquels des asymétries et déséquilibres - associés à des dynamiques sensori-motrices et des dispositions corporelles – déterminent des expériences affectives et cognitives. Ces travaux reposent sur l’idée que 1) c’est le couplage de nos actions et perceptions qui nous permet d’investir et d’appréhender l’espace, les événements et leur chronologie; et que 2) les interactions incarnées qui en découlent sont constitutives de nos cognitions.

Après m’être initialement focalisé sur la qualification affective des actions (diminuer vs augmenter une distance à un stimulus) et leurs conséquences cognitives, je m’intéresse actuellement - et principalement - à différentes dispositions posturales (antéro-postérieures et transversales) en considérant que ces « structures corporelles» sur la base desquelles nous investissons l’espace, contribuent notamment à l’incarnation des dimensions à l’aide desquelles nous conceptualisons l’espace (cognition spatiale et numérique).